Après 15 longues années de négociations à l’ONU, les pays membres se sont enfin mis d’accord, samedi 4 mars, pour protéger la haute mer, source d’enjeux multiples pour l’avenir de la biodiversité.
La haute mer recouvre plus de la moitié de la planète. Une zone sans aucune règle où, jusqu’alors, tout était permis. "La haute mer, jusqu’à présent, c’est le far-west, c’est une zone de non-droit où règne l’impunité totale", affirme Lamya Essemlali, présidente de l’association Sea Shepherd France. Pêche non contrôlée, transports maritimes, forages pétroliers et gaziers, la haute mer est l’objet de toutes les convoitises.
La création de réserves marines
Pour la protéger, un accord historique a été trouvé au siège des Nations unies à New York, samedi 4 mars. Après 15 ans de négociations, un traité prévoit la création de réserves marines. "Ça veut dire des zones intégralement protégées, où aucune activité humaine n’est permise (...) et des réserves hautement protégées, avec des activités humaines qui peuvent prendre place, mais qui vont être encadrées et réglementées", explique Hélène Bourges, responsable des campagnes Océans chez Greenpeace France. Grâce à cet accord, 30 % des océans seront protégés.
World Opinions - Agences
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