El Asira, un site internet qui vend des lotions sensuelles estampillées «halal» aux Pays-Bas, a fusionné avec Beate Uhse, géant européen du sex-shop, qui possède 96 boutiques dans 15 pays. Objectif : satisfaire les désirs du marché musulman - pas moins de 1,8 milliard de personnes à travers le monde - en respectant une certaine pudeur.
La nouvelle entité projette déjà d’ouvrir un point de vente à La Mecque, en Arabie Saoudite, où 3 millions de pèlerins affluent chaque année. Pas question, donc, de donner dans le cochon… «Chez nous, vous ne verrez pas de godemichés ou de poupées gonflables, mais des produits d’ambiance qui ne sont pas focalisés sur l’acte en lui-même», explique Abdelaziz Aouragh, le patron d’El Asira («la société» en arabe).
Cet homme d’affaires néerlandais d’origine marocaine conteste l’appellation de «sex-shop halal», souvent utilisée pour décrire son business, lancé en 2010 à Amsterdam. Il veut plutôt mettre en valeur le côté sensuel de la culture arabe avec des bougies parfumées, des huiles de massage au bois d’agar et autres «crèmes chauffantes» pour les parties intimes. Son message est simple : «Sex-shop, non. Halal, oui.» Il décrète sa ligne conforme à la loi islamique et la décrit comme une «ode à la femme», en vue d’une «connexion sensuelle, sexuelle et spirituelle plus profonde entre l’homme et la femme».
El Asira a préparé une ligne de 18 produits qui entreront à côté du porno ordinaire dans les sex-shops de la chaîne Beate Uhse. Aucun problème pour Abdelaziz Aouragh, qui rappelle que son nouvel associé «respecte les femmes». Ancienne pilote de chasse, l’Allemande Beate Uhse, morte en 2001, a fait fortune après la Seconde Guerre mondiale en vendant un bulletin d’information sur les méthodes contraceptives, accompagné de préservatifs et de gel lubrifiant. Elle a ouvert en 1962 un magasin destiné à «l’hygiène du couple» dans la ville de Flensbourg, à la frontière du Danemark. Le premier sex-shop du monde… Ce groupe, aujourd’hui coté à la Bourse de Francfort, est contrôlé par des intérêts néerlandais qui ont décidé d’une restructuration. Car Beate Uhse souffre de la concurrence du Net et d’une image vieillissante. Son chiffre d’affaires s’est effondré, passant de 285 millions à 142 millions d’euros entre 2006 et 2013. En quête de nouveaux marchés, Beate Uhse ne recule devant aucun potentiel inexploité. N’en déplaise à Geert Wilders, le populiste qui proteste contre «l’islamisation de la société néerlandaise», le leader de l’érotisme européen est prêt à faire le pèlerinage à La Mecque.
La nouvelle entité projette déjà d’ouvrir un point de vente à La Mecque, en Arabie Saoudite, où 3 millions de pèlerins affluent chaque année. Pas question, donc, de donner dans le cochon… «Chez nous, vous ne verrez pas de godemichés ou de poupées gonflables, mais des produits d’ambiance qui ne sont pas focalisés sur l’acte en lui-même», explique Abdelaziz Aouragh, le patron d’El Asira («la société» en arabe).
Cet homme d’affaires néerlandais d’origine marocaine conteste l’appellation de «sex-shop halal», souvent utilisée pour décrire son business, lancé en 2010 à Amsterdam. Il veut plutôt mettre en valeur le côté sensuel de la culture arabe avec des bougies parfumées, des huiles de massage au bois d’agar et autres «crèmes chauffantes» pour les parties intimes. Son message est simple : «Sex-shop, non. Halal, oui.» Il décrète sa ligne conforme à la loi islamique et la décrit comme une «ode à la femme», en vue d’une «connexion sensuelle, sexuelle et spirituelle plus profonde entre l’homme et la femme».
El Asira a préparé une ligne de 18 produits qui entreront à côté du porno ordinaire dans les sex-shops de la chaîne Beate Uhse. Aucun problème pour Abdelaziz Aouragh, qui rappelle que son nouvel associé «respecte les femmes». Ancienne pilote de chasse, l’Allemande Beate Uhse, morte en 2001, a fait fortune après la Seconde Guerre mondiale en vendant un bulletin d’information sur les méthodes contraceptives, accompagné de préservatifs et de gel lubrifiant. Elle a ouvert en 1962 un magasin destiné à «l’hygiène du couple» dans la ville de Flensbourg, à la frontière du Danemark. Le premier sex-shop du monde… Ce groupe, aujourd’hui coté à la Bourse de Francfort, est contrôlé par des intérêts néerlandais qui ont décidé d’une restructuration. Car Beate Uhse souffre de la concurrence du Net et d’une image vieillissante. Son chiffre d’affaires s’est effondré, passant de 285 millions à 142 millions d’euros entre 2006 et 2013. En quête de nouveaux marchés, Beate Uhse ne recule devant aucun potentiel inexploité. N’en déplaise à Geert Wilders, le populiste qui proteste contre «l’islamisation de la société néerlandaise», le leader de l’érotisme européen est prêt à faire le pèlerinage à La Mecque.
Par Sabine CESSOU
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