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L'élaboration d'un plan de relance de l'UE renvoyée au mois de mai

Les 27 ont chargé la Commission européenne de préparer un plan de sortie de crise pour relancer l'économie après la pandémie de coronavirus. Mais cette Commission ne devra formuler ses propositions qu'à partir de la mi-mai.
Ce plan devrait comprendre une proposition de budget pour la période 2021-2027, incluant donc un fonds pour relancer l'économie. Selon la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, il devrait être présenté dans "la deuxième ou la troisième semaine de mai".
Au début de ce Sommet tenu par vidéoconférence, la présidente de la BCE, Christine Lagarde, a mis en garde les 27 dirigeants européens contre le risque "d'agir trop peu, trop tard" face aux conséquences économiques de la pandémie, selon une source proche des discussions.
Ce plan doit donner au continent européen les moyens de sortir de la pire récession qui le guette depuis le début de son histoire. Il devrait atteindre, de l'avis de tous, plusieurs centaines de milliards d'euros.
Pas de consensus
Confrontée à une crise économique sans précédent depuis 1945, l'UE n'obtient à ce stade "pas de consensus" sur les réponses à apporter, a reconnu le président français Emmanuel Macron, évoquant notamment des transferts budgétaires vers "les régions et les secteurs" les plus touchés par la crise du coronavirus.
Le président français a plaidé pour un vaste plan de relance comprenant "non seulement des prêts mais aussi ces transferts financiers", estimant que "si on laisse tomber une partie de l'Europe, c'est toute l'Europe qui tombera".
Aucune décision sur la solidarité financière réclamée par les pays du Sud
L'Italie et l'Espagne, qui ont le plus souffert de la pandémie réclament davantage de solidarité aux pays du Nord. Mais ces derniers, en particulier l'Allemagne et les Pays-Bas, moins touchés par le virus, rechignent à payer pour des Etats auxquels ils reprochent leur indiscipline budgétaire pendant les années de croissance.
La chancelière allemande, Angela Merkel, a promis jeudi, "dans un esprit de solidarité", des "contributions beaucoup plus importantes" de son pays au budget de l'UE, sur "une période limitée". Mais elle a de nouveau exclu toute mutualisation des dettes nationales, réclamée, sous des formes variées, par Madrid, Rome, qui a depuis modéré ses attentes, et Paris, ce que l'on a souvent résumé par le terme de "coronabonds".
La pandémie a percuté de plein fouet les économies: l'UE devrait enregistrer une chute record de son PIB de 7,1% cette année, selon les prévisions du FMI.
Et la crise qui menace les 19 pays de la zone euro risque d'être la pire de la courte histoire de la monnaie unique lancée en 1999.
Blog Freedom/AFP

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