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Brexit : Londres prêt à prolonger la période de transition

Theresa May accepte l'idée d'étendre de quelques mois la période de transition. Une solution de secours pour trouver un accord avec l'Union européenne.
Si le besoin s'en fait sentir, l'option est sur la table. C'est ainsi que Theresa May envisage la possibilité d'une extension de « quelques mois » de la période de transition après le Brexit prévu pour fin mars 2019. Un temps nécessaire pour parvenir à un accord commercial avec l'UE.
« Une nouvelle idée a émergé, et cette idée, à ce stade, est l'option de créer une période de transition de quelques mois », a-t-elle dit en arrivant au sommet des 28 de l'UE, commencé mercredi. Cette possibilité « ne devrait pas être utilisée », a-t-elle cependant nuancé alors que cette perspective devrait être critiquée par les partisans d'un Brexit dur.
Transition post-Brexit
Prolonger la période de transition, pendant laquelle le Royaume-Uni restera dans le marché unique, ne réglerait pas la question de la frontière irlandaise. Mais cela donnerait plus de temps pour négocier un accord commercial entre l'UE et le Royaume-Uni. Le but serait qu'un tel accord éloigne la perspective d'un recours au « filet de sécurité » (« backstop ») demandé par l'UE pour éviter le retour d'une frontière physique sur l'île d'Irlande afin de sauvegarder les Accords de paix de 1998.
Cette solution, rejetée en l'état par Londres, prévoit de maintenir l'Irlande du Nord dans l'union douanière et le marché unique, si aucune autre solution n'est trouvée. Londres, de son côté, propose de rester aligné sur les règles douanières de l'Union jusqu'à la signature d'un accord de libre-échange plus large afin d'éviter le contrôle de marchandises aux frontières.
Avec des négociations qui patinent et l'horloge qui tourne, le scénario d'une absence d'accord plane de plus en plus sur les discussions. Donald Tusk l'avait jugé « plus probable que jamais » dans son invitation au sommet adressée aux 27. Lors du deuxième jour du sommet, les dirigeants européens doivent faire le point notamment sur leur politique migratoire et sur la coopération qu'ils souhaitent renforcer avec les pays d'origine et de transit des migrants irréguliers. Ils débattront également du renforcement de l'Agence européenne de gardes-frontières, dont plusieurs pays de l'UE situés aux frontières extérieures craignent qu'elle ne menace leur souveraineté en la matière.

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