Application World Opinions
Application World Opinions
Application World Opinions

Lutte contre le terrorisme: pour Bachar el-Assad, Trump sera "un allié naturel"


Interrogé par la télévision portugaise, le chef de l'Etat syrien s'est dit prêt à coopérer avec le futur président américain dans la lutte contre le terrorisme.

C'est la première réaction de Bachar el-Assad après l'élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis. Le chef de l'Etat syrien a affirmé que le républicain serait "un allié naturel" s'il luttait contre le terrorisme, dans un entretien diffusé ce mardi soir par la télévision publique portugaise RTP
"Nous ne pouvons rien dire sur ce qu'il va faire, mais disons que s'il va lutter contre le terrorisme, bien sûr nous allons être alliés, des alliés naturels de la même manière que nous le sommes avec les Russes, les Iraniens et beaucoup d'autres pays qui veulent défaire le terrorisme." 
Par le terme de "terrorisme", le régime de Damas entend toutes les formations armées qui lui sont hostiles, que ce soit celles considérées comme modérées ou les djihadistes, comme le groupe Etat islamique, qui contrôle de vastes régions en Syrie. 

"C'est prometteur"

Interrogé sur les déclarations de Donald Trump jugeant prioritaire en Syrie la lutte contre Daech, Bachar el-Assad s'est montré toutefois prudent: 
"Bien sûr que c'est prometteur, mais pourra-t-il le concrétiser. Pourra-t-il agir dans ce sens? Qu'en est-il des forces qui sont opposées [à cela] au sein de son administration et du courant dominant dans les médias qui étaient contre lui? [...] C'est pour cela que nous sommes encore dubitatifs sur le fait qu'il puisse tenir ses promesses." 
Refus de toute ingérence américaine
Dans un entretien publié samedi par le Wall Street Journal, Donald Trump avait suggéré qu'il fallait lutter davantage contre l'EI. Selon le républicain, chercher à remplacer Bachar el-Assad finirait par un conflit avec la Russie, alliée de Damas. Déjà en juillet dernier, il avait affirmé au New York Times que "L'EI est une bien plus grande menace contre nous qu'Assad." 
Dans son entretien, le président syrien a, en outre, insisté sur son refus de toute ingérence américaine en Syrie. "Cela fait 50 ans que les Etats-Unis s'ingèrent [dans les affaires d'autres pays] et, en fait, ils ne sont bons qu'à créer des problèmes, non à les résoudre." 
Freedom1 via lexpress.fr et RTP

0 comments :

Enregistrer un commentaire

التعليق على هذا المقال