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Au Honduras, la police militaire lance une opération pour reprendre le contrôle des prisons

Le gouvernement a annoncé que la police militaire prendrait le contrôle des 21 prisons du Honduras pendant un an après une rixe mortelle la semaine dernière dans une prison pour femmes. Dans le nord du pays, à Choloma, un couvre-feu a été imposé après le massacre de 11 personnes.

Au Honduras, les autorités serrent la vis après des affrontements entre gangs rivaux la semaine dernière dans une prison pour femmes de Tamara, près de la capitale Tegucigalpa, qui avaient fait une quarantaine de morts.

Dans la même ville, la police militaire de l'ordre public (PMOP) a lancé des fouilles dans le centre pénitencier national "Francisco Morazan", un établissement réservé aux hommes.

L'impressionnante saisie d'armes, de munitions, de téléphones portables et d'autres objets a été ensuite présenté aux médias. Cette prise "correspond seulement à l'une des unités où se trouve le gang 'Barrio 18'" dans l'ensemble de la prison de Tamara, a déclaré le chef de la police militaire Fernando Munoz.

Cette opération intervient alors que le gouvernement a annoncé que la police militaire prendrait le contrôle des 21 établissements pénitentiaires du Honduras pendant un an à partir du 1er juillet et formerait 2000 nouveaux gardiens de prison.

Couvre-feu dans le nord

La présidente du Honduras Xiomara Castro a également décrété dimanche le couvre-feu dans la ville de Choloma (nord), dans la banlieue de San Pedro Sula, plus grande ville industrielle du nord du pays. La veille, onze personnes y ont été massacrées par des tueurs à gage recrutés par des trafiquants de drogue.

Des mesures ont été prises à Choloma et San Pedro Sula, "pour assurer la sécurité face à l'attaque terroriste brutale et sans pitié par des tueurs à gage entraînés et commandés par les parrains du trafic de drogue qui opèrent impunément dans le couloir de la drogue de la Vallée de Sula", a ajouté la pésidente.

Des témoins ont diffusé des images sur les réseaux sociaux montrant les corps des victimes gisant dans des mares de sang sur le sol d'une salle de billard. Selon ces témoins, des inconnus munis d'armes automatiques ont fait irruption dans la pièce où était célébrée une fête d'anniversaire et ont fait feu.

Rixe mortelle dans une prison pour femmes

Ce massacre est intervenu cinq jours après que 48 détenues ont été tuées lors d'affrontements entre bandes rivales dans une prison pour femmes près de la capitale. Selon les autorités, des prisonnières de la "mara" (bande criminelle) Barrio 18 ont fait irruption dans le quartier où étaient détenues leurs rivales de la Mara Salvatrucha (MS-13) et ont fait feu avec des armes lourdes avant de mettre le feu au bâtiment.

World Opinions + Agences

 

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