L'haletante troisième saison de la série noire danoise "Dos au mur".. Vidéo

Créée en 2016 par Jeppe Gjervig Gram (coscénariste de "Borgen") et réalisée par Søren Balle ("Au Nom du père"), la série policière danoise "Dos au mur" vaut surtout, dans sa nouvelle saison, pour l'humanité de ses personnages.
Chaque saison de cette série danoise créée en 2016 par Jeppe Gjervig Gram et réalisée par Søren Balle raconte une histoire dans le prolongement de la précédente. Mais chacune peut se regarder séparément et certains personnages reviennent.
La première saison racontait l’histoire de malversations et de détournement d’argent au plus haut niveau d’une société pionnière dans les énergies vertes, la deuxième évoquait une histoire de vengeance, en ayant toujours pour cadre le monde de la finance et de la banque et la troisième, sortie l’année dernière et visible sur Arte, se concentre sur les mécanismes du blanchiment d’argent lié au trafic de drogue.
Au fil de cette nouvelle saison qui a pour cadre Copenhague, où les flux du blanchiment d’argent vont unir un flic insomniaque, une banquière frustrée et un jeune trafiquant de drogue, on ne retrouve que deux des personnages principaux des précédents épisodes: le vilain, Nicky Rasmussen, trafiquant de drogue danois qui opère au niveau européen et le policier, Alf Rybjerg, qui a changé de service et est passé de la brigade de répression des fraudes financières à la brigade criminelle.
L'’intérêt de "Dos au mur" réside surtout dans le soin apporté à l’humanité des personnages: qu’est-ce qui les motive à basculer de l’autre côté de la barrière qui sépare l’illégalité du respect des lois? A ce titre, l'évolution du troisième personnage principal, celui de la banquière Anna Berg Hansen dont les frustrations accumulées tant sur le plan professionnel que privé vont la pousser peu à peu à rejoindre le côté obscur de la finance, séduit.

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