La performance stratosphérique de Renaud Lavillenie a effacé samedi soir à Donetsk le mythique record du monde du saut à la perche de Sergeï Bubka. La planète sport lui rend hommage.
Le Français Renaud Lavillenie a battu samedi le record du monde de saut à la perche en salle, effaçant 6,16 m à Donetsk (Ukraine) sur les terres de l'ancien recordman, Sergueï Bubka.
«Lavillenie est devenu une icône contemporaine, au même titre que Roger Federer, Michael Schumacher, Usain Bolt, Michael Phelps ou Lionel Messi», estime ainsi L'Equipe dans son éditorial dominical.
Le perchiste français n'a pas amélioré n'importe quel record, mais bien la marque du «tsar de la gaule», Sergeï Bubka, figure emblématique au même titre qu'un Carl Lewis ou qu'un Sebastian Coe des années 80 et 90, période glorieuse de l'athlétisme. Qui plus est dans une des disciplines les plus télégéniques qui soient, et sous les yeux de Bubka lui-même, grand manitou du meeting de Donetsk.
«Faire mieux que Bubka, c'est comme aller plus vite qu'Usain Bolt, avoir de meilleures stats que Michael Jordan. Il détrône une légende», a déclaré Jean Galfione, champion olympique de la perche en 1996. «Je suis sidéré.»
Au-delà du record proprement dit, ce sont la personnalité et la trajectoire de Lavillenie qui étonnent et séduisent. «Ce qui frappe, c'est sa joie de sauter. Il est partout, il enchaîne les compétitions depuis le mois de novembre, il aime ça», a déclaré à Sportinformation Laurent Meuwly, entraîneur au Centre national de performance de Suisse romande à Aigle.
Un fan de vitesse
La recette du succès du Français, c'est l'enthousiasme, la recherche du frisson et de l'adrénaline: «Je suis animé par la perche purement par passion, pas par la destinée d'être champion et de vouloir gagner», avait déclaré l'Auvergnat l'an dernier.
Lavillenie est un fan de vitesse, sur le sautoir - où sa vélocité lui permet de compenser son relativement petit gabarit - et en dehors. Il est notamment un fondu de moto et a participé en septembre dernier aux 24 Heures du Mans.
Grand champion, le Français n'était pas jusqu'à présent une star majeure mais cela pourrait changer, au vu des réactions des internautes. Moins de deux heures après son saut, le site de l'equipe.fr recensait déjà plus de 1200 commentaires sous la nouvelle annonçant le record.
«Lavillenie remet l'athlétisme sous les feux des projecteurs, c'est une bonne chose», s'est félicité Bubka, beau joueur. «Ce serait super qu'il transmette mon héritage. Il a un immense amour, une passion pour ce sport merveilleux.»
Le perchiste français lui-même planait, au propre et au figuré, après son exploit: «Ce sont des sauts comme ça qu'on recherche dans une vie, je me suis régalé», a-t-il exulté. «Ce fut comme une surprise de me voir au-dessus de la barre, sans beaucoup, beaucoup d'efforts. Ce record est tellement mythique.» Par Mayadin
Le Français Renaud Lavillenie a battu samedi le record du monde de saut à la perche en salle, effaçant 6,16 m à Donetsk (Ukraine) sur les terres de l'ancien recordman, Sergueï Bubka.
«Lavillenie est devenu une icône contemporaine, au même titre que Roger Federer, Michael Schumacher, Usain Bolt, Michael Phelps ou Lionel Messi», estime ainsi L'Equipe dans son éditorial dominical.
Le perchiste français n'a pas amélioré n'importe quel record, mais bien la marque du «tsar de la gaule», Sergeï Bubka, figure emblématique au même titre qu'un Carl Lewis ou qu'un Sebastian Coe des années 80 et 90, période glorieuse de l'athlétisme. Qui plus est dans une des disciplines les plus télégéniques qui soient, et sous les yeux de Bubka lui-même, grand manitou du meeting de Donetsk.
«Faire mieux que Bubka, c'est comme aller plus vite qu'Usain Bolt, avoir de meilleures stats que Michael Jordan. Il détrône une légende», a déclaré Jean Galfione, champion olympique de la perche en 1996. «Je suis sidéré.»
Au-delà du record proprement dit, ce sont la personnalité et la trajectoire de Lavillenie qui étonnent et séduisent. «Ce qui frappe, c'est sa joie de sauter. Il est partout, il enchaîne les compétitions depuis le mois de novembre, il aime ça», a déclaré à Sportinformation Laurent Meuwly, entraîneur au Centre national de performance de Suisse romande à Aigle.
Un fan de vitesse
La recette du succès du Français, c'est l'enthousiasme, la recherche du frisson et de l'adrénaline: «Je suis animé par la perche purement par passion, pas par la destinée d'être champion et de vouloir gagner», avait déclaré l'Auvergnat l'an dernier.
Lavillenie est un fan de vitesse, sur le sautoir - où sa vélocité lui permet de compenser son relativement petit gabarit - et en dehors. Il est notamment un fondu de moto et a participé en septembre dernier aux 24 Heures du Mans.
Grand champion, le Français n'était pas jusqu'à présent une star majeure mais cela pourrait changer, au vu des réactions des internautes. Moins de deux heures après son saut, le site de l'equipe.fr recensait déjà plus de 1200 commentaires sous la nouvelle annonçant le record.
«Lavillenie remet l'athlétisme sous les feux des projecteurs, c'est une bonne chose», s'est félicité Bubka, beau joueur. «Ce serait super qu'il transmette mon héritage. Il a un immense amour, une passion pour ce sport merveilleux.»
Le perchiste français lui-même planait, au propre et au figuré, après son exploit: «Ce sont des sauts comme ça qu'on recherche dans une vie, je me suis régalé», a-t-il exulté. «Ce fut comme une surprise de me voir au-dessus de la barre, sans beaucoup, beaucoup d'efforts. Ce record est tellement mythique.» Par Mayadin
Historique! Lavillenie franchit 6m16 en salle et détrône Sergueï Bubka..
RépondreSupprimer