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Les pays voisins de la Libye réclament l’installation du gouvernement d’union à Tripoli

Les pays voisins de la Libye, réunis mardi à Tunis, ont insisté sur la nécessité de l'installation à Tripoli du gouvernement d'union libyen, afin notamment de contenir la menace des groupes terroristes comme l'État islamique (EI).
La Tunisie, l’Algérie, l’Égypte, le Soudan, le Niger et le Tchad, qui participaient le 22 mars à une réunion des pays voisins de la Libye à Tunis, ont affirmé leur soutien au gouvernement d’entente nationale, et souligné la nécessité d’accélérer son départ pour Tripoli, selon le communiqué final.
Son entrée en fonction a été proclamée le 12 mars par le conseil présidentiel, composé des factions rivales libyennes, bien que le vote de confiance du Parlement, requis selon l’accord signé au Maroc sous l’égide de l’ONU au mois de décembre, n’ait pas eu lieu.

Pas d’intervention, sans la demande du gouvernement de coalition

Par ailleurs, les représentants des pays voisins ont réclamé que toute action militaire (en Libye) destinée à combattre le terrorisme se fasse sur la base d’une demande du gouvernement libyen, conformément aux principes de la charte des Nations unies.
« La multiplication (…) des groupes terroristes et leur contrôle de certaines régions libyennes est une source d’inquiétude extrême, notamment pour la stabilité des pays voisins », a déclaré devant la presse le ministre tunisien des Affaires étrangères, Khemaïes Jhinaoui, qui a insisté sur « l’inquiétude des pays voisins », deux semaines après l’attaque meurtrière contre la ville tunisienne de Ben Guerdane, près de la frontière libyenne.
Daesh, menace croissante et imminente en Libye
« En Libye, Daech (acronyme arabe de l’État islamique) constitue une menace croissante et imminente », a souligné Martin Kobler, l’émissaire de l’ONU pour la Libye, présent à la réunion.
« Aller à la réalité »
Le processus politique parrainé par les Nations unies « demeure précaire (…). Pendant ce temps, les groupes terroristes continuent à tirer profit des divisions politiques et les Libyens ainsi que les peuples voisins continuent à en subir les conséquences », a-t-il poursuivi. « Il faut maintenant quitter les salles de conférence, la théorie et aller à la réalité, et le conseil présidentiel doit s’établir à Tripoli, a insisté Martin Kobler.
 Le général Aftar doit faire partie de la solution
L’émissaire de l’ONU a également appelé à réformer et unifier les forces de sécurité libyennes. « Une future armée doit inclure des éléments de l’est, de l’ouest et du sud (…), tous les éléments qui font partie de la réalité politique et ça inclut aussi le général Haftar (…) qui doit faire partie d’une solution », a-t-il jugé.
Jusqu’ici, la coalition des milices islamistes Fajr Libya lui est très hostile et exclut toute implication de cette personnalité controversée, nommée à la tête de l’armée libyenne en mars 2015, dans une solution politique.
AFP

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