D’après l’association, les utilisateurs des bracelets connectés de la marque américaine, filiale de Google, sont contraints d’accepter la collecte de leurs données de santé.
L’association de défense de la vie privée numérique NOYB a annoncé, jeudi 31 août, avoir déposé une plainte dans trois pays européens contre Fitbit, une filiale de Google qui commercialise des bracelets connectés permettant de monitorer son activité physique. L’ONG autrichienne s’inquiète des conditions dans lesquelles Fitbit collecte les informations de santé de ses usagers.
Selon elle, avant toute utilisation d’un bracelet Fitbit, les utilisateurs sont forcés d’accepter le transfert de leurs informations biométriques vers les ordinateurs de l’entreprise, notamment leur poids, leurs phases de sommeil ou leurs « données de santé féminines ». En outre, selon l’ONG, Fitbit avertit, dans les conditions d’utilisation de ses appareils, que ces informations sensibles peuvent être partagées à des entreprises partenaires.
Après inscription, la seule façon de retirer à Fitbit la permission de collecter ces données est, selon NOYB, de supprimer son compte – ce qui a pour conséquence de priver l’utilisateur de l’historique de ses données personnelles. En outre, selon l’ONG, les utilisateurs de bracelets Fitbit sont obligés d’accepter que leurs données puissent être transférées « vers les Etats-Unis ou d’autre pays qui n’ont pas les mêmes lois de protection des données ».
Autant de dispositions qui, selon NOYB, violent le règlement général sur la protection des données (RGPD) européen. L’ONG demande aux « CNIL » autrichienne, néerlandaise et italienne d’ordonner à Fitbit de clarifier sa politique de données personnelles et d’autoriser l’emploi de son application sans consentir au transfert des données de santé.
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