Dans ce contexte, TSA-Algérie estime qu’“Alger, en langage plus simple, ne veut pas d’une autre structure qui évacue le traitement politique en profondeur de la question selon une approche afro-africaine et qui sera ‘un moyen’ pour rendre durable la présence de troupes étrangères à ses frontières dans la mesure où le G5 Sahel ne peut pas fonctionner sans l’appui technique et stratégique français, voire allemand”.
Pour le moment, le montant nécessaire pour le fonctionnement de la force du G5Sahel est loin d’être atteint, et les participants à la réunion du 13 décembre ont convenu d’organiser une deuxième réunion de soutien financier le 23 février 2018 à Bruxelles. Mais au-delà de la question financière, “sans l’appui de l’Algérie, le G5Sahel n’aura pas la capacité opérationnelle et l’efficacité de terrain pour contrer et pourchasser les groupes terroristes sur le moyen terme. Mais l’Algérie ne veut pas y adhérer, ne serait-ce que par l’échange d’informations. Un véritable dilemme pour les promoteurs du projet.”
Par tsa-algerie.com