C’est une découverte qui tombe à pic avec les résultats du rapport Global Carbon Budget pour l’année 2013, paru le dimanche 21 septembre, qui décrit et quantifie chaque année les émissions de dioxyde de carbone de par le monde ainsi que leur cause. Un groupe de chercheurs du CEA ou Commissariat à l’énergie atomique a réussi à trouver un moyen de production de méthanol à partir du gaz carbonique, une découverte qui ouvre une voie supplémentaire dans le domaine très prometteur des énergies propres.
Les conclusions du Global Carbon Project, organisme regroupant des scientifiques du monde entier qui vise à obtenir une description complète du cycle global du carbone, sont sans surprise, et vont dans le sens des prévisions faites par la communauté scientifique. Les émissions de CO2 sont, en effet, en hausse. Les pays industrialisés se partagent la responsabilité et ne semblent pas s’arrêter de sitôt.
En 2013, les émissions mondiales de CO2 ont été dominées par la Chine (28%), les Etats-Unis (14%), l’UE (10%) et l’Inde (7%). Comparativement, les taux de croissance de ces pays de 2012 à 2013 étaient de 4,2% pour la Chine, 2,9% pour les Etats-Unis, -1,8% pour l’UE et de 5,1% pour l’Inde.
La quantité de dioxyde de carbone (CO2) provenant de la combustion de combustibles fossiles et la production de ciment a augmenté de 2,3% en 2013, soit 36 milliards de tonnes de CO2 (GtCO2), émis dans l’atmosphère, une hausse estimée à environ 61% par rapport à 1990 (année prise comme base par le Protocole de Kyoto).
Devant cette progression aveugle des émissions de CO2, des scientifiques se mobilisent pour sauver les meubles et éviter la réalisation du scénario catastrophe qui ne laisse pas de place à l’optimisme. Les chercheurs du CEA, organisme de recherche sur les énergies nucléaires et renouvelables, ont imaginé un procédé de production du méthanol à partir de la molécule qui donne du fil à retordre aux défenseurs de l’environnement et les scientifiques : le CO2.
Le procédé se base sur la formation d’un composant chimique appelé acide formique, dont la production à partir de dioxyde de carbone (CO2 ) est aisée. L’acide formique est ensuite transformé en méthanol, considéré comme le produit de transition entre énergie fossile et renouvelable, par les scientifiques.
L’innovation proprement dite réside dans le catalyseur (molécule qui, en petites quantités, accélère la vitesse d’une réaction et qui revient à sa forme initiale à la fin de la réaction). Les premiers catalyseurs de cette réaction reposaient sur l’utilisation d’un métal particulièrement coûteux, l’iridium, et le méthanol n’est obtenu qu’avec un rendement maximum de 2 %.
Les équipes de l’Iramis au CEA ont donc développé des catalyseurs d’un nouveau genre à base de ruthénium beaucoup moins coûteux que l’iridium, transformant l’acide formique en méthanol avec un rendement atteignant 50%, des résultats qui permettent d’espérer son application à une échelle industrielle.
Aurait-on trouvé un moyen pour recycler le CO2 au lieu de le laisser s’accumuler dans l’atmosphère ? Réponse dans quelques années.
Les conclusions du Global Carbon Project, organisme regroupant des scientifiques du monde entier qui vise à obtenir une description complète du cycle global du carbone, sont sans surprise, et vont dans le sens des prévisions faites par la communauté scientifique. Les émissions de CO2 sont, en effet, en hausse. Les pays industrialisés se partagent la responsabilité et ne semblent pas s’arrêter de sitôt.
En 2013, les émissions mondiales de CO2 ont été dominées par la Chine (28%), les Etats-Unis (14%), l’UE (10%) et l’Inde (7%). Comparativement, les taux de croissance de ces pays de 2012 à 2013 étaient de 4,2% pour la Chine, 2,9% pour les Etats-Unis, -1,8% pour l’UE et de 5,1% pour l’Inde.
La quantité de dioxyde de carbone (CO2) provenant de la combustion de combustibles fossiles et la production de ciment a augmenté de 2,3% en 2013, soit 36 milliards de tonnes de CO2 (GtCO2), émis dans l’atmosphère, une hausse estimée à environ 61% par rapport à 1990 (année prise comme base par le Protocole de Kyoto).
Devant cette progression aveugle des émissions de CO2, des scientifiques se mobilisent pour sauver les meubles et éviter la réalisation du scénario catastrophe qui ne laisse pas de place à l’optimisme. Les chercheurs du CEA, organisme de recherche sur les énergies nucléaires et renouvelables, ont imaginé un procédé de production du méthanol à partir de la molécule qui donne du fil à retordre aux défenseurs de l’environnement et les scientifiques : le CO2.
Le procédé se base sur la formation d’un composant chimique appelé acide formique, dont la production à partir de dioxyde de carbone (CO2 ) est aisée. L’acide formique est ensuite transformé en méthanol, considéré comme le produit de transition entre énergie fossile et renouvelable, par les scientifiques.
L’innovation proprement dite réside dans le catalyseur (molécule qui, en petites quantités, accélère la vitesse d’une réaction et qui revient à sa forme initiale à la fin de la réaction). Les premiers catalyseurs de cette réaction reposaient sur l’utilisation d’un métal particulièrement coûteux, l’iridium, et le méthanol n’est obtenu qu’avec un rendement maximum de 2 %.
Les équipes de l’Iramis au CEA ont donc développé des catalyseurs d’un nouveau genre à base de ruthénium beaucoup moins coûteux que l’iridium, transformant l’acide formique en méthanol avec un rendement atteignant 50%, des résultats qui permettent d’espérer son application à une échelle industrielle.
Aurait-on trouvé un moyen pour recycler le CO2 au lieu de le laisser s’accumuler dans l’atmosphère ? Réponse dans quelques années.
Par Meriem Ben Nsir
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