Confinement oblige, les artistes ont d’abord bricolé des performances, depuis leur salon, diffusés sur les réseaux sociaux. Le « live » en ligne, gratuit ou payant, est désormais un business, parfois à grand spectacle, qui peut être rentable.
Quelle fin d’année ! Après les récents concerts de Billie Eilish, Metallica, Kylie Minogue, Burna Boy, Dua Lipa ou le retour de Boy George, le public français peut encore prendre ses billets pour les shows de Katie Melua (le 4 décembre), Liam Gallagher (le 5), M Pokora (le 8), Gorillaz (les 12 et 13) ou Gims (le 20), avant de fêter la Saint-Sylvestre avec des dizaines de DJ au festival Tomorrowland (le 31). En attendant d’assister, en janvier 2021, à une série de performances de Björk, jouant chaque dimanche avec un ensemble orchestral différent.
Non, vous n’avez pas raté un épisode du (dé)confinement. Tournées et festivals sont malheureusement toujours à l’arrêt. Cet agenda de concerts surchargé n’est pas celui du live, mais du « livestream ». Un mot désignant des spectacles filmés, diffusés en direct ou en différé sur Internet, parfois en accès libre, de plus en plus souvent payants. En 2020, ces prestations se sont multipliées et structurées au rythme d’une pandémie plongeant l’industrie du spectacle vivant dans une crise inédite. Au point d’esquisser de nouveaux modèles économiques et artistiques et de générer une vague d’entrepreneurs.
Maintenir un lien avec le public
Au printemps, ont d’abord proliféré les initiatives de musiciens et chanteurs cherchant à maintenir un lien avec leur public. Telles des bouteilles jetées dans la mer du confinement, de petits concerts bricolés à la maison devant smartphone ou ordinateur ..
Par Stéphane Davet - Le Monde Culture
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