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Le nouvel âge du cinéma algérien

Dans le centre-ville d’Alger, en ce mois de mars, des affiches géantes annoncent la sortie de The Revenant, la dernière superproduction américaine avec Leonardo DiCaprio. 
Pour les cinéphiles, il s’agit de ne pas le louper : le programme prévoit deux séances par jour à 600 dinars (environ 5 euros) l’entrée pendant deux semaines seulement. La plupart des cinémas ayant depuis longtemps tiré leur rideau, le film sera projeté dans la salle de spectacle Ibn-Khaldoun.
C’est l’événement cinématographique du moment, pour ne pas dire le seul. Les derniers succès du cinéma algérien, on n’en trouve pas trace sur les panneaux d’affichage de la capitale.
Le septième art a pourtant ici une histoire glorieuse. Forgé dans les maquis de la guerre de libération contre la France, il a ensuite raconté l’indépendance, la construction de l’Etat algérien et ses idéaux. 
L’Algérie a été le seul pays arabe à obtenir la Palme d’or au Festival de Cannes, en 1975, avec Chronique des années de braise, de Mohammed Lakhdar-Hamina. Un premier coup lui est porté en 1986 lorsque la crise économique, provoquée par la chute du prix du pétrole, frappe les entreprises cinématographiques nationales. La décennie noire des années 1990 (200 000 morts) l’achèvera.
On ne compte plus aujourd’hui qu’une poignée de salles dans le pays, contre environ 400 dans les années 1970.
« Cet âge d’or, on ne l’a pas connu », dit Hassen Ferhani. A 30 ans, visage juvénile, il est le réalisateur du documentaire Fi rassi rond-point (Dans ma tête un rond-point, sorti...
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