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ARGENTINE - La présidente Cristina Kirchner sauvée par la justice

Un juge a déclaré irrecevable une plainte accusant la présidente Cristina Kirchner d'entrave à la justice dans l'affaire sur l'attentat de 1994 à Buenos Aires, qui avait fait 85 victimes, et sur laquelle enquêtait le défunt procureur Nisman.
La justice a rejeté le 26 février la plainte pour délit d'entrave à la justice que le procureur Gerardo Pollicita avait déposée le 13 février contre la présidente argentine Cristina Kirchner dans le cadre de l'enquête sur l'attentat antisémite de 1994 à Buenos Aires. Cet attentat perpétré contre l'Association mutuelle israélo-argentine (Amia) avait causé la mort de 85 personnes.
Le procureur Gerardo Pollicita reprenait ainsi une plainte déjà introduite le 14 janvier, par le procureur Alberto Nisman, retrouvé mort quatre jours plus tard dans son appartement de la capitale. Le 26 février, le juge fédéral Daniel Rafecas statuant sur l'affaire a annoncé qu'il n'engagerait pas de poursuites contre la présidente "faute de commission d'un délit", relate le quotidien argentin Clarín.
Soulagement pour la présidente
Daniel Rafecas a argumenté son rejet dans un document de 63 pages qui conclut à "l'absence d'éléments essentiels pour ouvrir une instruction", rapporte le site du journal Perfil. Le soulagement est grand du côté du gouvernement de Cristina Kirchner, souligne La Nación, même si "la présidence se montrait confiante et estimait qu'en toute logique le juge Rafecas débouterait la plainte contre elle". 
De leur côté, des responsables de l'opposition estiment cette décision regrettable. Pour le député Fernando Sánchez, le magistrat est un "juge timoré", relate Perfil. "Ni moi ni la majorité des Argentins ne croyons en la justice de notre pays", a-t-il déclaré avec amertume.
Par Abdou El massoudi

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