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On a testé le PlayStation VR 2, le nouveau casque de réalité virtuelle de Sony

 

Sony propose, depuis le 22 février, son deuxième casque de réalité virtuelle, réservé aux détenteurs d’une PlayStation 5. Convaincant sur le plan technique, son catalogue de jeux reste encore maigre pour le moment.

Sept ans après la sortie du PlayStation VR 1 (PS VR 1), force est de constater que Sony n’a pas réussi à démocratiser les casques de réalité virtuelle (RV, ou VR pour Virtual Reality en anglais) dans les salons : il s’en est écoulé à cinq millions d’exemplaires, ce qui est beaucoup moins qu’une console traditionnelle. Certes, l’appareil nous a laissé quelques souvenirs forts grâce à quelques joyaux de sa ludothèque, comme Astro Bot Rescue Mission et Moss, d’envoûtantes démonstrations des possibilités ludiques de la VR, le terrifiant Resident Evil VII ou les puzzles vertigineux de Tetris Effect : Connected. Reste que l’expérience souffrait de câbles qui ne manquaient jamais de s’emmêler, d’un calibrage fastidieux et de manettes peu adaptées.

La deuxième version du PS VR, disponible depuis le 22 février, s’acoquine désormais avec le numéro 5 de la gamme PlayStation, unique console avec laquelle il est compatible. Sans proposer de révolution majeure pour le secteur, l’appareil, qui coûte 600 euros, propose une mise à jour technologique convaincante qui achève de rendre obsolète son aîné.

L’installation

Allumer la console, la télévision, lancer un jeu et s’enfoncer dans son canapé. Le jeu vidéo sur console procure un plaisir immédiat que la réalité virtuelle est incapable de proposer : débuter une partie avec le PS VR 2 demande du temps de préparation.

Il faut d’abord brancher un nouveau câble USB-C (et le démêler si l’on est peu soigneux). Vérifier la charge des deux manettes. Puis configurer son espace de jeu pour éviter de démolir une table basse ou de boxer une plante verte. Ajuster l’appareil à la taille de notre visage – ce qui n’est toujours pas facile pour les binoclards. Scanner son environnement pour déterminer la zone de jeu. Et enfin calibrer son jeu. En tout, la routine d’installation nous prend généralement cinq à dix minutes.

Le processus est ici tout de même moins laborieux qu’avec le PS VR 1, aux câbles encombrants et difficiles à paramétrer. Avec son successeur, scanner l’environnement se fait en un coup d’œil grâce aux quatre caméras placées sur la visière. Elles deviennent d’ailleurs rapidement indispensables. La pression d’un bouton permet de montrer à l’écran ce qui se passe devant vous : cela vous évite d’avoir à retirer le casque régulièrement, que ce soit pour ajuster les dragonnes des manettes ou vérifier que le chat est toujours sur son coussin et n’a pas l’intention de venir se glisser entre vos jambes.

Par Pierre Trouvé - Le Monde

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